En ville ou à la campagne, le deux-roues, communément appelé « scooter », séduit de plus en plus les utilisateurs en raison de son caractère économe, maniable et flexible. Cependant, l’achat d’un scooter est réglementé à travers un certain nombre de dispositifs visant à garantir la sécurité de l’acheteur. Assurance, équipements, documents administratifs … Dans cet article, nous vous proposons de faire le point sur les étapes clés à ne pas négliger lors de l’acquisition d’un deux-roues.
Bien choisir son scooter : les étapes essentielles à ne pas manquer !
L’achat d’un scooter neuf ou d’occasion s’accompagne d’un certain nombre de points essentiels à vérifier avant acquisition :
1. Définir vos besoins
Identifier vos besoins est la toute première des étapes avant d’acheter un scooter. D’une simple balade en campagne au trajet quotidien maison - travail, le choix du scooter dépendra fortement de l’usage que vous souhaitez en faire. Sur le marché, il existe plusieurs modèles (urbain, GT, trois roues) avec différents types de motorisation (50, 100, 125, 250 …) qui conditionnent la performance du scooter.
Pour un usage quotidien de courte distance en centre-ville, un scooter équipé d’un moteur 50 cm³ sera plus adapté à ce type d’usage en raison de sa puissance moteur plus limitée. En périphérie de ville, par exemple, privilégiez un scooter 125cm³ dont la vitesse maximale peut atteindre les 120 km/h. Enfin, pour un usage périurbain sur voie rapide ou autoroute, misez plutôt sur un scooter cylindré de 250 cm³ à 800 cm³ qui combinera puissance et performance.
2. Déterminer un budget
Le budget est un critère essentiel qui va sans aucun doute avoir une influence sur votre décision d’achat. Il est important de prendre conscience que le budget consacré ne se limite pas seulement à l’achat du scooter, il faut également prendre en compte l’équipement nécessaire, le carburant, les frais de réparations et d’entretiens, ainsi que votre votre assurance scooter et moto. Pour avoir une estimation, vous pouvez réaliser un devis avec une compagnie d’assurance, telle que GMF.
En moyenne, le prix d’un scooter neuf d’entrée de gamme démarre aux alentours de 1 000 euros, jusqu’à 10 000 euros pour un scooter haut de gamme (en fonction de la marque, du modèle et de la motorisation).
Concernant les scooters d’occasion, il existe tous types de prix sur le marché. Vous pouvez notamment vérifier la valeur du bien via le site internet de l’Argus. Cependant, avant l'acquisition d’un scooter via un particulier, veillez à vérifier un certain nombre de points indispensables (état général, kilométrage, pneus, disques de freins, plaquettes, système électrique etc. …) afin de vous éviter les mauvaises surprises pouvant engendrer des frais supplémentaires.
3. Investir dans un équipement adapté
Bien s’équiper est primordial en deux-roues en cas d’accident ou de chute. Ainsi, pour rouler en toute sécurité, vous devez obligatoirement investir dans un équipement de moto complet et de haute qualité avec :
- Un casque de moto homologué intégral ou modulaire (à compter de 2023, une nouvelle norme de casque entrera en vigueur : la norme 22.06 destinée aux fabricants et aux revendeurs de casques moto).
- Une paire de gants certifiés ;
- Une veste et un pantalon rembourré, équipés de coques de protection ;
- Des chaussures fermées.
Des accessoires complémentaires tels qu’une bulle coupe-vent, un top case ou des poignées chauffantes peuvent être intégrés pour apporter au conducteur plus de confort durant le trajet.
Quelles démarches effectuer à l’acquisition ? (Assurance scooter, certificat de cession, carnet d’entretien)
Au moment d’acheter votre scooter, le vendeur doit obligatoirement vous délivrer un certain nombre de pièces administratives afin que la vente se déroule en bonne et due forme, avec notamment :
- Le certificat de non-gage : il permet d’assurer à l’acheter que le deux-roues en question n’a pas été volé ou qu’il ne pas fait l’objet d’une quelconque pénalité. Ce dernier est délivré par la préfecture de votre ville.
- Le certificat de cession : établi par l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés), il certifie que la vente du scooter est effectuée en toute légalité entre les deux parties.
- Le certificat d’immatriculation (carte grise) : il permet l’identification du scooter et atteste de son autorisation de mise en circulation.
- Le livret d’entretien : il s’agit d’un historique qui permet de retracer les différentes révisions ou autres réparations effectuées sur le scooter.
Comme tous types de véhicules à moteur, vous êtes dans l’obligation de souscrire à une assurance moto scooter pour vous protéger en cas d’accidents ou de sinistres.
À noter que le défaut d’assurance est un grave délit qui vous expose à de lourdes sanctions, notamment une amende pouvant aller jusqu’à 3750 euros suivie d’une confiscation de votre deux-roues (Source : service-public.fr).
Certaines compagnies d’assurances proposent une large gamme d’assurances scooter pas chers pour les particuliers ou les professionnels, avec des garanties complètes et adaptées à vos besoins. Pour vous permettre de réaliser des économies financières, vous avez également la possibilité de consulter un comparateur d’assurance scooter en ligne.